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Cest par le ciel qui brillait dans son eau. Que les mages de nos sommeils, se retirant, Répandaient leurs trésors dans la chambre obscure. VI. Et la beauté du monde s'y penchait. Dans le bruissement du ciel nocturne, Elle mirait son corps dans l'eau fermée. Des dormeurs, qui se ramifie entre des pierres. Elle approchait bouche et souffle
Nosclairons ont chanté la trêve, car le nuage de la nuit s'est abaissé, Et les étoiles sentinelles montaient la garde dans le ciel; Et des milliers de personnes avaient sombré sur le sol, vaincues, Les fatigués pour dormir, et les blessés pour mourir.
chanson : 2.6 Mo) Une maman (chant pour la fête des mères 2007) Des milliers d'étoiles dans le ciel Des milliers d'oiseaux dans les arbres Des milliers de fleurs dans les jardins
Poèmeet poésie - Fête des mères: Une maman : 2eme Primaire Une maman Des milliers d'étoiles dans le ciel, Des milliers d'oiseaux dans les arbres, Des milliers de fleurs au jardin, Des milliers d'abeilles sur
Chasseurd’espoir, je voudrais bien Découvrir par un beau matin Des milliers d’étoiles au jardin Drapées dans un ciel de satin Mais je vois s’enfuir les étoiles, Taches blanches qui se ternissent ? Comme disparaissent les voiles Dans des horizons qui palissent. Un songe en robe de mariée, Traine d’écume qui se glisse, Dentelles de mousse argentée,
Site De Rencontre Saone Et Loire. Expéditeur Conversation ROLLANDPOEME Envoyé le 16/3/2015 1856 Plume de platineInscrit le 24/1/2015De Envois 3257 UN FRAGMENT D'ETERNITEJe ne suis qu’un fragile fragment d’éternitéEnfanté dans le noir du ventre de l’ par une étoile, par sa lumière chauffé,Elle me protégeait du froid de la nuit polaire. Par secousses terrifiantes d’un grand chambardement Sur mon astre doré, au fil des millénaires,J’ai vu émerger les galaxies du néant,La naissance des planètes et du système par une météorite, mon étoileEclata, devint de la poussière d’éternité infinitésimal,Ainsi, je perdis mon hôtesse une dérive en centaines d’années-lumière,Protégé par la lune et son sourire séculaire,Par hasard, je tombai sur la planète Terre,J’appréciai surtout son eau et le fond des mers. Avec le soleil en complice et sa chaleurBienfaitrice, la fin programmée des ères glaciaires,Tout se transforme, apparaissent les arbres et les fleurs. La Terre proclamée paradis de l’Univers. Un simple souffle ! Un fragment de l’éternité !Nul ne connaît mes origines, pourtant je suis Dans chaque corps, j’ai fécondé l’humanité,Prenez grand soin de moi, vous m'appelez la Vie. Sympatique Envoyé le 16/3/2015 1901 Plume de diamantInscrit le 4/5/2014De Ailleurs ....Envois 12610 Re UN FRAGEMENT D'ETERNITE vous m'appelez la Vie.,,,,,,,,,,,,,,,,,et de l'esprit qui cherche sous ces plis bellement dit licorne40 Envoyé le 16/3/2015 1902 Plume de platineInscrit le 20/1/2015De Envois 3084 Re UN FRAGEMENT D'ETERNITEmerci Rolland pour ce magnifique poèmej'ai adorémes amitiés cristof75 Envoyé le 16/3/2015 1926 Mascotte d'OasisInscrit le 24/8/2010De parisEnvois 13424 Re UN FRAGEMENT D'ETERNITE SOLANE Envoyé le 16/3/2015 1937 Plume d'orInscrit le 27/2/2010De Face à la merEnvois 626 Re UN FRAGEMENT D'ETERNITEBonsoir Rolland,Laissez vous tenter par l’excellent livre des frères BOGDANOV ; la fin du hasardCe n’est pas de la science-fiction, mais un essai de vulgarisation scientifique, bien écrit et bien documenté. Si la vie s’est développée sur notre » planète ce n’est pas dû au hasard…il y avait tous les éléments pour qu’elle se développe, Voltaire disait L’Univers m’embarrasse et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger »Votre écriture laisse planer un certain mystère...BravoSOLANE celia_m Envoyé le 16/3/2015 1947 Plume de platineInscrit le 21/1/2015De Québec CanadaEnvois 2075 Re UN FRAGEMENT D'ETERNITEMerci pour ce poème..magnifiquement beau..Amitiéscélia Tournesol Envoyé le 16/3/2015 1954 Plume de platineInscrit le 18/4/2008De RoumanieEnvois 5281 Re UN FRAGEMENT D'ETERNITECeci est une merveilleuse vision poétique de ce qui aurait pu se passer au temps 0 de notre UNIVERS et de l'HUMANITE. Moults MERCIS pour ce poème '' autobiographique '' , Rolland. Quant aux légendes chinoises sur ce thème, en voici une, intitulée '' Pangu crée le monde ''IAvant que le Monde soit Monde, l’univers ressemblait à un grand oeuf où se mêlait le Ciel et la Terre, l’Obscurité et le Chaos. Pangu y dormait milles ans après notre géant se ouvrant les yeux, il ne rencontra que l’obscurité. La sensation d’étouffement et d’ennui qu’il éprouva le mit dans une colère terrible. Il ouvrit ses énormes mains, souleva ses bras colossaux et, de toutes ses forces, donna un énorme coup sur la paroi. Dans un bruit de tonnerre, l’oeuf se brisa en deux, et tous ses éléments, figés depuis des milliers et des milliers d’années, se répandirent en tous l’agitation qui suivit, les éléments légers et transparents s’élevèrent doucement et se dispersèrent peu à peu pour former le Ciel, tandis que les éléments lourds et gluants descendirent et se déposèrent pour former la Terre. Debout entre le Ciel et la Terre, Pangu poussa un long soupir de soulagement et se sentit beaucoup plus à l’ Ciel et la Terre étaient séparés. Mais, craignant qu’ils se réunissent à nouveau, Pangu leva les bras pour soutenir le Ciel qui lui pesait sur la Ciel et la Terre grandirent à raison de trois mètres par jour, au même rythme que milles ans s’écoulèrent encore. Le Ciel était déjà très haut, la Terre très épaisse, et la taille de Pangu atteignait quelque quarante cinq milles kilomètres !Grâce à la force prodigieuse de Pangu, le Ciel et la Terre avaient été créés, et les efforts qu’il avait consacrés à séparer le Ciel et la Terre éliminaient tout risque de les voir à nouveau se obscur et chaotique de l’univers n’était plus qu’un lointain souvenir. Hélas, épuisé par ses travaux de création, notre géant finit par mourir de espérait créer, après la séparation du Ciel et de la Terre, un monde rayonnant et magnifique, éclairé par le Soleil et la Lune, surmonté de montagnes, habité par des hommes et d’autres êtres vivants. Mais il s’éteignit sans pouvoir achever cette oeuvre il advint qu’à la mort du génie créateur, son corps se métamorphosa entièrement Son souffle se transforma en brise printanière donnant vie aux êtres vivants, en nuages et en brumes suspendus dans le ciel et sa voix se changea en tonnerre secouant le Ciel et la oeil gauche devint un Soleil flamboyant, son oeil droit, une Lune claire. Ses cheveux et sa barbe se changèrent en une multitude d’ quatre membres et son corps devinrent cinq hautes montagnes s’élevant jusque dans les nuages et s’étendant à l’Est, au Sud, à l’Ouest et au Nord de la sang se transforma en fleuves et en rivières impétueux, et ses veines en routes courant dans toutes les muscles devinrent des champs fertiles, ses dents, ses os et sa moelle se cristallisèrent en perles, en jade et en minéraux poils de sa peau se métamorphosèrent en prairies et en forêts tapissant toute la Terre, et sa sueur tomba en rosée et en pluie arrosant la monde splendide et merveilleux fut ainsi créé grâce à la force prodigieuse et à l’esprit d’abnégation du géant à l’humanité, on dit qu’elle serait née de l’âme du géant après sa mort. Ainsi pouvons-nous prétendre être chacun les descendants légitimes du géant Pangu, créateur du Ciel et de la Terre. Au plus grand plaisir de vous relire, AMITIES sincères,-Doïna amoureuse du Temps et de l'Espace qui m'hébergent grâcieusemant dans l'Univers luzdelsol Envoyé le 16/3/2015 1958 Mascotte d'OasisInscrit le 10/1/2011De sur ma planète "le soleil"Envois 24428 Re UN FRAGEMENT D'ETERNITEMerci pour ce très beau partage et ce retour aux sources originelles Luz -Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. Le DalaÏ LamaNul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran Isalabella Envoyé le 16/3/2015 2342 Plume de platineInscrit le 24/2/2015De Haut-de-FranceEnvois 3457 Re UN FRAGEMENT D'ETERNITEAlors...MERCI LA VIE!MERCI à toi Rolland pour ce sublime poème, tu nous tiens en haleine jusqu'au bout! j'ai adoré. Tous mes applaudissements Douce nuitAmitiés Isabelle poesiade Envoyé le 17/3/2015 806 Plume de platineInscrit le 17/7/2008De un patelin de paix et d'amourEnvois 7327 Re UN FRAGEMENT D'ETERNITE"Un simple souffle ! Un fragment de l’éternité !Nul ne connaît mes origines, pourtant je suisDans chaque corps, j’ai fécondé l’humanité,Prenez grand soin de moi, vous m'appelez la Vie. "Très bel écrit que ce cheminement de ce souffle que nous appelons la Vieamitié -Mon Roman " LES LAMES DU SILENCE" vient de paraître chez EDILIVRE ROLLANDPOEME Envoyé le 20/3/2015 837 Plume de platineInscrit le 24/1/2015De Envois 3257 Re UN FRAGEMENT D'ETERNITEMerci à vous tous pour vos messages amicaux et votre journéeRolland angiee Envoyé le 21/3/2015 2153 Plume de platineInscrit le 26/8/2008De AilleursEnvois 9862 Re UN FRAGEMENT D'ETERNITEBonsoir j aime beaucoup celui ci,il y a tout ,mais il parle humanité et de vie,et ça j adore merci - cyrael Envoyé le 19/10/2018 1437 Mascotte d'OasisInscrit le 30/10/2005De ****Envois 75139 Re UN FRAGEMENT D'ETERNITE nous ne sommes qu'un fragment........beau poème, qui exprime bien la fragilité..d'une existence face à l'immensitéau plaisir de vous lire, je vous souhaite une heureuse journée de vendredi-belle journée aux poètes keraban Envoyé le 19/10/2018 1532 Mascotte d'OasisInscrit le 15/11/2007De La Corrèze du sudEnvois 11099 Re UN FRAGMENT D'ETERNITEJ'ai bien aimé cette poésie, la naissance de la vie et sa survie, et l'ai mise en parallèle avec le tableau du nu féminin de Gustave Courbet, "l'origine du monde".Bravo RolandAmitiéKeraban -J'aime la poésie qui me parle et qui chanteLire plusieurs de mes livres récits, roman, polar, essai, poèmes poetal Envoyé le 19/10/2018 1616 Plume de platineInscrit le 20/10/2015De Envois 7862 Re UN FRAGMENT D'ETERNITE Shovnigorath Envoyé le 22/10/2018 1242 Plume de platineInscrit le 7/4/2012De ProvenceEnvois 3067 Re UN FRAGMENT D'ETERNITE -“L'homme est un animal domestique, l'animal est un homme libre” Shovnigorath Josy Envoyé le 24/10/2018 1545 Plume d'argentInscrit le 16/11/2013De BelgiqueEnvois 314 Re UN FRAGMENT D'ETERNITE ISABELLE59 Envoyé le 1/11/2020 944 Mascotte d'OasisInscrit le 14/12/2011De DUNKERQUEEnvois 17025 Re UN FRAGMENT D'ETERNITE Sybilla Envoyé le 27/10/2021 1505 ModératriceInscrit le 27/5/2014De Envois 67789En ligne Re UN FRAGMENT D'ETERNITEBonjour Rolland,Un fragment de la vie, qui si elle n'est pas éternelle, au moins puisse t'elle offrir le meilleur !Magnifique poésie en ce souffle très bien esquissé en tes très beaux vers ! Belle journée !AmitiésSybilla-Le rêve est le poumon de ma vie. Citation de Sybilla Esperances Envoyé le 29/10/2021 109 Plume de platineInscrit le 7/12/2019De Envois 4254 Re UN FRAGMENT D'ETERNITE Ancielo Envoyé le 29/10/2021 136 Mascotte d'OasisInscrit le 18/10/2021De Seine Maritime - DieppeEnvois 2866 Re UN FRAGMENT D'ETERNITEUn magnifique poème. berrichonne Envoyé le 29/10/2021 747 Plume de diamantInscrit le 17/6/2008De Envois 13718 Re UN FRAGMENT D'ETERNITESuperbe, j'ai lu et relu !Bonjour Rolland, mes amicales -La vie est belle il faut savoir l'apprécier. Sphyria Envoyé le 29/10/2021 759 Plume de platineInscrit le 25/4/2021De FranceEnvois 9734 Re UN FRAGMENT D'ETERNITEJ'ai beaucoup aimé ce voyage poétique dans l'infiniment grand et la naissance de la Vie !Ton poème nous transporte dans le monde des origines avec talent ! fil2fer Envoyé le 30/10/2021 711 Plume d'orInscrit le 3/11/2015De Envois 1046 Re UN FRAGMENT D'ETERNITEUn bel hommage à la vie, si mystérieuse et si
Il n'y a rien de plus beau que de jolis poèmes d'amour , étalés sur du papier et dit avec sincérité , pour déclarer son amour à la personne aimé ! Il existe un monde merveilleux ou aimer est la seule loi , cette endroit est dans le coeur de chacun de nous , il suffit d'y croire très fort ! Quand un homme veut conquérir une femme il faut pour cela qu'il lui montre du respect , qu'il le prouve par des actions et des gestes tendres et surtout qu'il la fasse rêver , lui montrer qu'elle est la seule qui compte à ses yeux ! Cette nuit je veux être une fée pour te faire rêver , avec ma baguette magique ta nuit sera unique , je te ferai oublier ta journée dans un tendre baiser ......... Avant on passait des nuits entières ensemble a discuter et maintenant tu les passe avec d'autres , la vie est ainsi faite , tu m'as oublié dans un coin de ta mémoire ....... Je suis cette fine poussière d'étoile qui va te faire rêver en t'inondant d'amour ! Je suis ton île inexplorée qui attend ton arrivé , ton bateau va accoster sur mon rivage et en parcourir tous les contours , tu en sera le seul explorateur et le maître des lieux ...... Je suis ....... Je suis cette poétesse qui écrit avec tendresse J'etale les poèmes d'amour comme des caresses , Je les dessine , les imagine , Les étale sur le papier pour te faire rêver , Je suis aussi cette femme romantique , Qui rêve d'un amour unique , Malgré que de nos jours les gens ne savent plus aimer , Je crois au destin , Je sais qu'au croisement d'un chemin , Chaque personne trouve son binôme , Il suffit d'ouvrir son coeur et laisser entrer le bonheur sans avoir peur ! Je suis une goutte d'eau , Qui glisse sur ta peau , Je suis le soleil qui réchauffe ton corps , En te faisant frissonner , De la tête au pied , Je suis les étoiles qui te font rêver , Et t'emporteront au bout du monde , Je suis cette femme qui t'aimera , Jusqu'au bout de la nuit et si tu le veux toute la vie ! Regarde ........ Regarde mes yeux ils sont chaleureux , Quand je pense à toi ils sont lumineux , Ils disent tout sans parler , Regarde les et lis la passion que tu inspires , Dedans tu y verras le désir , Regarde mes yeux le soleil en a fait sa maison , Ils vont te réchauffer , Te faire rêver , Te faire frissonner , Sur toi ils se promèneront avec tendresse , Ils t'apporteront beaucoup de bonheur , Tous mes regards ne sont que pour toi , Rien que pour toi ! Quand tu aimes ..... Quand tu aimes tu ne dois pas juger , Tu dois être au côté de la personne aimé , La soutenir et la protégée , Il faut qu'elle sache que tu es là , Dans l'ombre de ses pas , Que malgré tous les problèmes tu ne la quittera pas , Aimer c'est aussi pardonner et tout recommencer , Surtout c'est beaucoup aimer , Partager les mauvais et les bons moments , C'est pleurer en même temps et rire en duo , C'est une fusion entre deux êtres , Aimer c'est se donner entièrement sans rien demander ! Bientôt ....... Les mimosas sont déjà en fleurs , Et nous parfume de leurs odeurs , Cela sent l'arrivée du printemps , Que l'on attend impatiemment , Les oiseaux gazouillent pour faire venir le beau temps , Les amoureux se promènent main dans la main , Suivant le même chemin , Le soleil chauffe avec douceur , Nous apportant que du bonheur , Avec la douce brise du vent , Arrive des milliers de bisous , Qui viennent se déposer sur nos joues , Et nous faire rêver ! L'amour virtuel ....... L'amour virtuel peut devenir réel , Il suffit de se rencontrer de s'apprécier et de s'aimer , De partager ce doux sentiment , Que l'on ne trouve pas souvent , Surtout ne pas rater le rendez-vous de l'amour Il ne te resterait que des regrets et tes yeux pour pleurer ! Quand on est amoureux ...... Quand on est amoureux dans notre cœur s'allume une petite flamme , Dans nos yeux le ciel est toujours bleu , On frissonne quand le téléphone sonne , Un message de la personne aimé , Et tout notre corps se met a trembler , L'amour est un sentiment merveilleux , Qui rend la vie magnifique et féerique ! Dans un regard ........ Dans un regard on peut tout y voir , La peine que l'on peut avoir , L'amour que l'on peut donner , Fort et passionné , Moi dans ton regard je me noie , Tes yeux me font voyager , Ils me font tout oublier , Ton regard c'est ma méditerranée , L'endroit ou j'aime naviguer , Mon regard est prisonnier du tien , Il ne peut s'en détacher , A toi il est lié , Je vis dans tes yeux un rêve merveilleux ! On rêve ....... On est beaucoup a rêver d'une personne avec qui partager de belles soirées , Un petit dîner romantique à ne jamais oublier , Faire une promenade sur la plage en se donnant la main et oubliant demain Sentir ce doux frisson nous envahir quand nos doigts se serrent , Nous dessinant sur le visage un beau sourire , On rêve tous d'un baiser donné avec beaucoup de sincérité et passionné ne finissant jamais , Avec la personne aimé nos nuits deviendront merveilleuses et nos journées joyeuses On attend cette personne qui changera notre vie et fera briller le soleil même quand le ciel est gris ! Aujourd'hui ....... Un vent glacial a envahi le pays , Il fait très froid même la nuit , L'eau des fontaines en coulant fait un joli bruit Parfois on entend un oiseau qui lance un petit cri , Ce soir bien au chaud dans mon lit , Je vais rêver de toi toute la nuit , Tout doucement tu vas envahir mon sommeil Jusqu'au petit matin , Quand sonnera mon réveil ! Sur ma plage ....... Sur ma plage à Hyères , Pleine de coquillages et de sable fin , Je nous imagine tous les deux assis sous les palmiers , Le soleil nous réchauffant , Un moment ensorcelant , Un verre de jus de fruit à la main , On oubliera tous nous soucis , On s'aimera sans se cacher , Le chant des cigales nous charmera , Le bonheur nous submergera , Cette nuit nous seront fous , Aucun tabou ! Un ange ....... Quand je m'endors chaque soir , Un ange vient me voir , Fini le désespoir , Il me redonne de l'espoir , Pour toi je veux être cet ange , Qui veillera sur toi quand tu dormiras , Je te tiendrai chaud quand tu auras froid , Je te ferai sourire mais jamais pleurer , Je te protégerai du monde entier , Je serai cet ange toujours à tes côtés , Un ange né pour t'aimer ! La tendresse ....... La tendresse c'est un petit geste tout en délicatesse , C'est te prendre dans mes bras en te serrant , C'est déposer un bisou sur ta joue tendrement , La tendresse c'est un sourire que je te donnerai en te regardant , Doux et aimant , C'est te prendre la main et te faire passer tous mes sentiments , Profond et puissant , La tendresse c'est du bonheur qu'on aimerait garder longtemps , La tendresse c'est tout simplement t'aimer , Te faire tout oublier , faire de ta vie un vrai PARADIS ! Ce soir ....... Léger comme les ailes des papillons , Mon souffle effleurera ta peau , Mes mains seront de douces caresses , Glissant dans tes cheveux toute en finesse Et voyageant tout en tendresse , Je te donnerai des bisous au goût sucrés , Je rendrai ta vie merveilleuse , Je la peindrai avec les couleurs de l'amour Pour te rendre magique chaque jour , Et faire que ce bonheur dure toujours ! Le désert ....... Le désert un endroit mystérieux , Et en même temps merveilleux , Un endroit ou l'esprit peut se reposer , Un endroit ou l'on peut rêver , Sans être dérangé , Avec un stylo et du papier , Déposer toutes nos pensées , Un endroit entre ciel et terre , Qui nous fait penser à un autre univers , Un endroit ou l'on peut s'évader , Dans le calme et la sérénité , Je peux même t'imaginer , Tu es un beau cavalier , Arrivant au loin , Pour m'emporter dans ton pays lointain ! Quand on aime ...... Quand on aime c'est comme une grande fontaine de chocolat , On est débordant de douceur , Dégoulinant de bonheur , On a le cœur chaud et bouillonnant , On est beau a regarder car l'amour fait rayonner , Pour lui je veux être cette douceur , Ce petit bonheur sucré , Il sera mon chocolat que je veux déguster , Savourer et surtout beaucoup aimer , Sans m'arrêter ! Mon amour ........ Regarde mes yeux , Quand je pense à toi ils deviennent merveilleux Ils brillent comme des milliers d'étoiles par une belle nuit , Ils sont remplis d'amour et d'envies , Il y a un volcan qui s'est allumé en eux , Tu y a mis le feu , Qui brûle comme dans une cheminée , Mes yeux ne sont fait que pour te regarder , Pour toi ils vont se consumer , Car en eux tu as réveillé la passion , Qui ne s'éteindra jamais ! Toi ....... On ne se connait que par nos claviers , On a créé une belle amitié , On partage ensemble des photos , des textes et de la poésie , On se parle de nos vies , On peut aussi rencontrer l'amour au détour , C'est du soleil dans notre cœur quand il fait gris dehors , Quand on se sent seul c'est du réconfort , C'est là que je t'ai rencontré , Par mon clavier , Je t'ai apprécié , Toi l'amie de l'autre côté , Peut être qu'un jour on prendra ensemble le café de l'amitié ! Pour être près de toi ........ Pour être près de toi je deviendrai ton ombre , Je ne ferai aucun bruit ,, Par la pensée on sera ensemble même la nuit Tu ne m'entendra pas mais je serai là , Je serai cette femme qui veillera sur toi , Sans demander quoi que ce soit , Tout mes regards t'appartiennent , Le sang dans mes veines , Est une tempête d'amour qui coule rien que pour toi , C'est une rivière sauvage ou partout il y a ton image , Mon cœur est ta maison , Je veux être ton port d'attache , Quand tu jettera l'ancre pour te poser , Toujours je t'attendrai !
Poesie enfant Poesie africaine 10 Poesie amitie 45 Poesie amoureuse 43 Poesie animal 19 Poesie anniversaire 11 Poesie arabe 20 Poesie carnaval 5 Poesie chinoise 78 Poésie d'amour 66 Poesie de noel 70 Poesie ecole 12 Poesie engagee 29 Poesie fête des mères 70 Poesie francaise 44 Poesie galette des rois 9 Poesie halloween 20 Poesie hiver 37 Poesie Jacques Prevert 37 Poesie jour de la semaine 1 Poesie la nouvelle annee 14 Poesie lyrique 44 Poesie Maurice careme 66 Poesie mort 43 Poesie moyen age 52 Poesie Paques 25 Poesie pour enfant 15 Poesie Saint Valentin 27 Poesie sur la guerre 10 Poesie Victor Hugo 54 A ma mère Max Elskamp 1862-1931 A toi que j’aime fort Arc en ciel Aujourd'hui Bonne fête maman Bonne fête maman Bonne fête maman dans toutes les langues Bouquet de fête Maurice Carême C'est pour ma maman C. DUPARC Chaque nuit je dors sur mes deux oreilles bonne fête maman Comment s'écrit le mot Maman ? Comment te dire je t'aime CP maman chérie Dans ton coeur Pierre Menanteau Des milliers d'étoiles dans le ciel Des milliers d’étoiles dans le ciel pour maman André Bay Des milliers d'étoiles dans le ciel Devine ce qui est caché Elle est brillante comme le soleil En mai fait ce qu'il te plaît J'ai cueilli la fleur des champs J'ai des mains pour te toucher J’ai cueilli trois fleurs des champs pour maman J'aime maman Je n’étais pas grand Christian Merveille Je t’aime de tout mon cœur Je t’envoie des tonnes de fleurs Je t'aime Anne Sylvestre Je voulais, Maman gentille t'offrir de belles jonquilles Michel Beau Journée poème pour ta fête maman Joyeuse fête maman Le petit pinson Ma main est une fleur Ma main est une fleur Ma petite maman chérie Ma vie est un enchantement Maman Maman Maman bien-aimée Maman c'est mon soleil Maman j'ai grandi Christian Merveille Maman m'a appris Maman près de toi je n'ai aucun soucis Maman tu me prends par la main Anne-Marie Samoun Maman tu sais m’aider Maman, je pense à toi Merci maman, merci Ouvre grand la fenêtre Papillon envole-toi vers ma douce Maman Petit poème pour ceux que j'aime Monique HION Poème enfant bonne fete maman Poésie courte maternelle toc toc Pour ma maman que j’aime Anny et Jean-Marc Versini Pour ma mère Maurice Carême Pour maman Pour moi tu es la plus belle Pour ta fête maman Pour te dire que je t'aime Quand j'étais petite, je ne savais pas manger Rien n’est plus précieux Simplement Simplement pour maman Super maman Toi maman Tout en haut, il y a une fleur Tout peut s'user Tu es belle ma mère Maurice Carême Tu représentes beaucoup pour moi Tu sais percer mes secrets Une petite fleur pour maman [ Retour ] Content ©
À MADAME DE P***. Il est pour la pensée une heure… une heure sainte, Alors que, s’enfuyant de la céleste enceinte, De l’absence du jour pour consoler les cieux, Le crépuscule aux monts prolonge ses adieux. On voit à l’horizon sa lueur incertaine, Comme les bords flottants d’une robe qui traîne, Balayer lentement le firmament obscur, Où les astres ternis revivent dans l’azur. Alors ces globes d’or, ces îles de lumière, Que cherche par instinct la rêveuse paupière, Jaillissent par milliers de l’ombre qui s’enfuit, Comme une poudre d’or sur les pas de la nuit ; Et le souffle du soir qui vole sur sa trace Les sème en tourbillons dans le brillant espace. L’œil ébloui les cherche et les perd à la fois Les uns semblent planer sur les cimes des bois, Tels qu’un céleste oiseau dont les rapides ailes Font jaillir, en s’ouvrant, des gerbes d’étincelles. D’autres en flots brillants s’étendent dans les airs, Comme un rocher blanchi de l’écume des mers ; Ceux-là, comme un coursier volant dans la carrière, Déroulent à longs plis leur flottante crinière ; Ceux-ci, sur l’horizon se penchant à demi, Semblent des yeux ouverts sur le monde endormi ; Tandis qu’aux bords du ciel de légères étoiles Voguent dans cet azur comme de blanches voiles Qui, revenant au port d’un rivage lointain, Brillent sur l’Océan aux rayons du matin. De ces astres de feu, son plus sublime ouvrage, Dieu seul connaît le nombre, et la distance, et l’âge Les uns, déjà vieillis, pâlissent à nos yeux ; D’autres se sont perdus dans les routes des cieux ; D’autres, comme des fleurs que son souffle caresse, Lèvent un front riant de grâce et de jeunesse, Et, charmant l’orient de leurs fraîches clartés, Étonnent tout à coup l’œil qui les a comptés. Dans l’espace aussitôt ils s’élancent… et l’homme, Ainsi qu’un nouveau-né, les salue et les nomme. Quel mortel enivré de leur chaste regard, Laissant ses yeux errants les fixer au hasard, Et cherchant le plus pur parmi ce chœur suprême, Ne l’a pas consacré du nom de ce qu’il aime ? Moi-même… il en est un, solitaire, isolé, Qui dans mes longues nuits m’a souvent consolé, Et dont l’éclat, voilé des ombres du mystère, Me rappelle un regard qui brillait sur la terre. Peut-être… ah ! puisse-t-il au céleste séjour Porter au moins ce nom que lui donna l’amour ! Cependant la nuit marche, et sur l’abîme immense Tous ces mondes flottants gravitent en silence, Et nous-même avec eux emportés dans leur cours, Vers un port inconnu nous avançons toujours. Souvent pendant la nuit, au souffle du zéphyre, On sent la terre aussi flotter comme un navire ; D’une écume brillante on voit les monts couverts Fendre d’un cours égal le flot grondant des airs ; Sur ces vagues d’azur où le globe se joue, On entend l’aquilon se briser sous la proue, Et du vent dans les mâts les tristes sifflements, Et de ses flancs battus les sourds gémissements ; Et l’homme, sur l’abîme où sa demeure flotte, Vogue avec volupté sur la foi du pilote ! Soleils, mondes errants qui voguez avec nous, Dites, s’il vous l’a dit, où donc allons-nous tous ? Quel est le port céleste où son souffle nous guide ? Quel terme assigna-t-il à notre vol rapide ? Allons-nous sur des bords de silence et de deuil, Échouant dans la nuit sur quelque vaste écueil, Semer l’immensité des débris du naufrage ? Ou, conduits par sa main sur un brillant rivage, Et sur l’ancre éternelle à jamais affermis, Dans un golfe du ciel aborder endormis ? Vous qui nagez plus près de la céleste voûte, Mondes étincelants, vous le savez sans doute ! Cet océan plus pur, ce ciel où vous flottez, Laisse arriver à vous de plus vives clartés ; Plus brillantes que nous, vous savez davantage ; Car de la vérité la lumière est l’image. Oui, si j’en crois l’éclat dont vos orbes errants Argentent des forêts les dômes transparents, Ou qui, glissant soudain sur des mers irritées, Calme en les éclairant les vagues agitées ; Si j’en crois ces rayons qui, plus doux que le jour, Inspirent la vertu, la prière, l’amour, Et, quand l’œil attendri s’entr’ouvre à leur lumière, Attirent une larme aux bords de la paupière ; Si j’en crois ces instincts, ces doux pressentiments Qui dirigent vers vous les soupirs des amants, Les yeux de la beauté, les rêves qu’on regrette, Et le vol enflammé de l’aigle et du poëte, Tentes du ciel, Édens, temples, brillants palais, Vous êtes un séjour d’innocence et de paix ! Dans le calme des nuits, à travers la distance, Vous en versez sur nous la lointaine influence. Tout ce que nous cherchons, l’amour, la vérité, Ces fruits tombés du ciel, dont la terre a goûté, Dans vos brillants climats que le regard envie Nourrissent à jamais les enfants de la vie ; Et l’homme un jour peut-être, à ses destins rendu, Retrouvera chez vous tout ce qu’il a perdu. Hélas ! combien de fois seul, veillant sur ces cimes Où notre âme plus libre a des vœux plus sublimes, Beaux astres, fleurs du ciel dont le lis est jaloux, J’ai murmuré tout bas Que ne suis-je un de vous ! Que ne puis-je, échappant à ce globe de boue, Dans la sphère éclatante où mon regard se joue, Jonchant d’un feu de plus le parvis du saint lieu, Éclore tout à coup sous les pas de mon Dieu, Ou briller sur le front de la beauté suprême, Comme un pâle fleuron de son saint diadème ! Dans le limpide azur de ces flots de cristal, Me souvenant encor de mon globe natal, Je viendrais chaque nuit, tardif et solitaire, Sur les monts que j’aimais briller près de la terre ; J’aimerais à glisser sous la nuit des rameaux, À dormir sur les prés, à flotter sur les eaux, À percer doucement le voile d’un nuage, Comme un regard d’amour que la pudeur ombrage. Je visiterais l’homme ; et s’il est ici-bas Un front pensif, des yeux qui ne se ferment pas, Une âme en deuil, un cœur qu’un poids sublime oppresse, Répandant devant Dieu sa pieuse tristesse ; Un malheureux au jour dérobant ses douleurs, Et dans le sein des nuits laissant couler ses pleurs ; Un génie inquiet, une active pensée Par un instinct trop fort dans l’infini lancée ; Mon rayon, pénétré d’une sainte amitié, Pour des maux trop connus prodiguant sa pitié, Comme un secret d’amour versé dans un cœur tendre, Sur ces fronts inclinés se plairait à descendre. Ma lueur fraternelle en découlant sur eux Dormirait sur leur sein, sourirait à leurs yeux Je leur révélerais dans la langue divine Un mot du grand secret que le malheur devine ; Je sécherais leurs pleurs, et quand l’œil du matin Ferait pâlir mon disque à l’horizon lointain, Mon rayon, en quittant leur paupière attendrie, Leur laisserait encor la vague rêverie, Et la paix et l’espoir ; et, lassés de gémir, Au moins avant l’aurore ils pourraient s’endormir ! Et vous, brillantes sœurs, étoiles mes compagnes, Qui du bleu firmament émaillez les campagnes, Et, cadençant vos pas à la lyre des cieux, Nouez et dénouez vos chœurs harmonieux ; Introduit sur vos pas dans la céleste chaîne, Je suivrais dans l’éther l’instinct qui vous entraîne ; Vous guideriez mon œil dans ce vaste désert, Labyrinthe de feux où le regard se perd Vos rayons m’apprendraient à louer, à connaître Celui que nous cherchons, que vous voyez peut-être ; Et, noyant dans mon sein ses tremblantes clartés, Je sentirais en lui… tout ce que vous sentez. Huitième méditation Alphonse de Lamartine
I Le ciel est étoilé par les obus des Boches La forêt merveilleuse où je vis donne un bal La mitrailleuse joue un air à triples croches Mais avez-vous le mot — Mais oui le mot fatal — Aux créneaux aux créneaux laissez là les pioches On sonne GARDE À VOUS rentrez dans vos maisons CŒUR obus éclaté qui sifflait sa romance Je ne suis jamais seul voici les deux caissons Tous les dieux de mes yeux s’envolent en silence Nous vous aimons ô Vie et nous vous agaçons Les obus miaulaient un amour à mourir Les amours qui s’en vont sont plus doux que les autres Il pleut Bergère il pleut et le sang va tarir Les obus miaulaient Entends chanter les nôtres Pourpre Amour salué par ceux qui vont périr Le Printemps tout mouillé la Veilleuse l’Attaque Il pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux morts Ulysse que de jours pour rentrer dans Ithaque Couche-toi sur la paille et songe un beau remords Qui PUR EFFET DE L’ART soit aphrodisiaque II Je t’écris ô mon Lou de la hutte en roseaux Où palpitent d’amour et d’espoir neuf cœurs d’hommes Les canons font partir leurs obus en monômes Et j’écoute gémir la forêt sans oiseaux Il était une fois en Bohême un poète Qui sanglotait d’amour puis chantait au soleil Il était autrefois la comtesse Alouette Qui sut si bien mentir qu’il en perdit la tête En perdit sa chanson en perdit le sommeil Un jour elle lui dit Je t’aime ô mon poète Mais il ne la crut pas et sourit tristement Puis s’en fut en chantant Tire-lire Alouette Et se cachait au fond d’un petit bois charmant Un soir en gazouillant son joli tire-lire La comtesse Alouette arriva dans le bois Je t’aime ô mon poète et je viens te le dire Je t’aime pour toujours Enfin je te revois Et prends-la pour toujours mon âme qui soupire Ô cruelle Alouette au cœur dur de vautour Vous mentîtes encore au poète crédule J’écoute la forêt gémir au crépuscule La comtesse s’en fut et puis revint un jour Poète adore-moi moi j’aime un autre amour Il était une fois un poète en Bohême Qui partit à la guerre on ne sait pas pourquoi Voulez-vous être aimé n’aimez pas croyez-moi Il mourut en disant Ma comtesse je t’aime Et j’écoute à travers le petit jour si froid Les obus s’envoler comme l’amour lui-même III Te souviens-tu mon Lou de ce panier d’oranges Douces comme l’amour qu’en ce temps-là nous fîmes Tu me les envoyas un jour d’hiver à Nîmes Et je n’osais manger ces beaux fruits d’or des anges Je les gardai longtemps pour les manger ensemble Car tu devais venir me retrouver à Nîmes De mon amour vaincu les dépouilles opimes Pourrirent J’attendais Mon cœur la main me tremble Une petite orange était restée intacte Je la pris avec moi quand à six nous partîmes Et je l’ai retrouvée intacte comme à Nîmes Elle est toute petite et sa peau se contracte Et tandis que les obus passent je la mange Elle est exquise ainsi que mon amour de Nîmes Ô soleil concentré riche comme mes rimes Ô savoureux amour ô ma petite orange Les souvenirs sont-ils un beau fruit qu’on savoure En mangeant j’ai détruit mes souvenirs opimes Puissè-je t’oublier mon pauvre amour de Nîmes J’ai tout mangé l’orange et la peau qui l’entoure Mon Lou pense parfois à la petite orange Douce comme l’amour le pauvre amour de Nîmes Douce comme l’amour qu’en ce temps-là nous fîmes Il me reste une orange un cœur un cœur étrange IV Tendres yeux éclatés de l’amante infidèle Obus mystérieux Si tu savais le nom du beau cheval de selle Qui semble avoir tes yeux Car c’est Loulou mon Lou que mon cheval se nomme Un alezan brûlé Couleur de tes cheveux cul rond comme une pomme Il est là tout sellé Il faut que je reçoive ô mon Lou la mesure Exacte de ton doigt Car je veux te sculpter une bague très pure Dans un métal d’effroi Courmelois, le 8 avril 1915 Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou
poème des milliers d étoiles dans le ciel