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lapensée et le mouvant explication de texte. November 16, 2021; classement national des cabinets d'expertise comptable 2020 Bergsonextrait de La pensée et le mouvant. Fil directeur du texte : comment saisir le temps réel ? Par la science ou par la conscience ? I.e. : le temps réel peut-il être saisi par la pensée mathématique, par la science, ou bien fait-il l'objet d'une saisie intérieure à PrŽfacede Bernard de Fallois (Paris : Gallimard, [1954]). Nous renvoyons au texte de La Recherche par la simple mention du volume et de la page (par exemple : I, 121). Pour Contre LaPensée et le Mouvant est un livre du philosophe français Henri Bergson, paru en 1934 chez Félix Alcan à Paris.Il s'agit d'un recueil de IX articles précédemment parus entre 1903 et 1923, augmentés d'une introduction inédite qui représente un tiers de l'ouvrage.Il s'agit du dernier livre publié par Bergson. Il a été réédité en 1938 aux Presses universitaires de France, et Aperçudu corrigé : BERGSON. La Pensée et le Mouvant (P.U.F.). Commentaire. Publié le : 20/2/2012-Format: Zoom. Ce texte est extrait de La Pensée et le Mouvant (P.U.F.) pages 51-52. Dans la mesure où ce livre est composé d'essais et de conférences, les élèves qui désirent lire un texte de Bergson peuvent fort bien commencer par lire celui-ci. Le libellé du sujet indique le Site De Rencontre Saone Et Loire. Résumé du document L'intuition est la méthode du bergsonisme. C'est par elle que Bergson a mené les recherches et obtenu les résultats que l'on sait, dans l'Essai sur les données immédiates de la conscience d'abord, en 1889, Matière et Mémoire ensuite, en 1896, et L'évolution créatrice, en 1907. Dans la première partie de l'introduction qu'il rédigea en janvier 1923 pour La pensée et le mouvant, Bergson indique que cette méthode, l'intuition, lui a été suggérée suite à ses découvertes sur la durée, telle que celle-ci lui semblait définir dans l'Essai d'abord notre vie intérieure. Il y a une réalité au moins que nous saisissons tous du dehors, par intuition et non pas simple analyse, c'est notre propre personne dans son écoulement à travers le temps, c'est notre moi qui dure » PM, p. 183. Dans la genèse même du bergsonisme donc, l'intuition s'est trouvée d'emblée en relation intime avec la durée, et si la prise au sérieux de la seconde a précédé celle de la première, il faut dire que l'intuition est une méthode qui est née de la durée, et lui a en fait, de part en part, été coextensive. On le sait, Bergson avoue avoir longtemps hésité avant de choisir ce terme d'intuition pour désigner le renversement de perspective qu'il avait en vue. Intuition, en effet, cela semble renvoyer à une expérience vague et encore confuse, à une expérience non encore complète, en attente d'être rendue pleine voir son statut chez Kant lui-même. Sommaire Commentaire de texte de La pensée et le mouvant, Introduction » 2e partie Extraits [...] Entre ces deux lignes extrêmes, l'intuition se meut, et ce mouvement est la métaphysique même écrivait Bergson en 1903. Insistons pour terminer sur ce point décisif en convoquant à nouveau L'évolution créatrice, chapitre Bergson en appelle ici à l'expérience de la tension et de la détente personnelle. Nous pouvons, dit- il, être plus ou moins tendus ; si nous nous détendons, nous nous replongeons dans une durée où le passé toujours en marche se grossit sans cesse d'un présent absolument nouveau. [...] [...] En revanche si aucune coïncidence n'est une coïncidence pure, les intuitions relèvent toutes de la même notion ; l'intuition de soi est l'intuition référentielle en tant qu'elle n'annule pas la différence que les autres intuitions tendent à réduire. L'intuition de soi par soi, elle qui est avant tout l'intuition, est déjà différence. Pourquoi alors la conscience immédiate de soi est-elle une quasi coïncidence ? Ce que saisit l'intuition c'est le moi en tant qu'il a ou plutôt en tant qu'il est une durée. Cette durée est une continuité, qu'il faut distinguer d'une agrégation la continuité n'est pas la répétition, mais une innovation, innovation qui n'est pas un ajout, mais une croissance par le dedans dit Bergson. [...] [...] Mais pourquoi dire alors que cette métaphysique prolongera la science du vivant ? En réalité ce que dit Bergson, c'est que la métaphysique de la vie prolonge la science du vivant, au sens où celui qui examine la science du vivant est insatisfait par ce qu'elle donne de la vie ; et en ce sens prolonger la science du vivant, c'est à la fois passer par elle et la dépasser ; ensuite si de l'intuition du vital dérive la métaphysique de la vie, c'est que celle-ci est possible en ressaisissant par la conscience l'élan de vie qui est en nous. [...] [...] Or Bergson va livrer ici un élément décisif. En effet, quelle est cette réalité qui n'est unité ni multiplicité, et qui est à la fois ce que saisit la conscience et ce que ressaisit la métaphysique de la vie, ce qui relie l'intuition infra conceptuelle et la spéculation ultra conceptuelle ? Elle est ce qui est déjà métaphysique dans l'intuition, ou ce que la métaphysique récupère de l'intuition. Bergson évoque la nature singulière de la durée en même temps que le caractère essentiellement actif de l'intuition métaphysique Il faut garder la solidarité de ces deux aspect si la durée est d'une nature singulière, ce n'est pas qu'elle est le propre exclusif du moi, mais plutôt qu'elle convient au caractère actif de l'intuition métaphysique. [...] [...] En quoi alors l'inadéquation de la science du vivant sollicite-t-elle la ressaisie par la conscience de l'élan de vie ? Au chap de l'EC Bergson déclare qu'il incombe à la philosophie de rompre avec les habitudes scientifiques, de remonter la pente de l'intelligence pour être sensible à ce à quoi la science est insensible c'est-à-dire au caractère irréductible de la durée, à l'innovation attachée à la durée, à l'imprévisibilité et à l'originalité de ce qu'apporte la durée. C'est à la philosophie dit Bergson qu'il appartient de récupérer ce à quoi l'intelligence donc la science n'accorde par d'attention c'est-à-dire la contingence de l'innovation. [...] Résumés L'article se propose d'étudier le rôle important que Bergson fait jouer à la notion de virtuel » dans la théorie de la perception pure » exposée dans le premier chapitre de Matière et mémoire. Cette théorie fait en effet intervenir successivement les concepts de perception virtuelle », d' action virtuelle », d' image virtuelle ». Malgré les similarités qui apparaissent entre les mécanismes de la perception et de la mémoire qui s'ordonnent toutes deux autour de la sélection, décrite comme une actualisation, d'éléments préalablement donnés images ou souvenirs, la fonction du virtuel apparaît différente ; il faut donc conclure qu'il ne constitue pas un concept unifié et cohérent, d'autant plus que Bergson emploie également ce terme pour caractériser des systèmes philosophiques ou scientifiques dont il cherche à se démarquer. The article proposes to study Bergson's important contribution to the concept of virtual’ in the theory of pure perception’ laid out in the first chapter of Matter and Memory. The theory actually brings into play the concepts of virtual perception’, virtual action’, virtual image’ successively. Despite the similarities that can be detected between the mechanisms of perception and memory that are both organized by selection, described as an actualization of previously given elements images or memories, the function of the virtual appears different; we must therefore conclude that virtuality does not constitute a unified and coherent concept, all the more so as Bergson also uses this term to characterize philosophical or scientific systems which he seeks to differentiate himself de page Entrées d’index Haut de page Bibliographie Beaufret, Jean 1984, Notes sur la philosophie en France au XIXe siècle, Paris, Vrin. Bergson, Henri 1972, Mélanges, textes publiés et annotés par André Robinet, Paris, PUF. — 2007, Essai sur les données immédiates de la conscience, Paris, PUF. — 2007, L'évolution créatrice, Paris, PUF. — 2008, Les deux sources de la morale et de la religion, Paris, PUF. — 2009, Durée et simultanéité, Paris, PUF. — 2009, La pensée et le mouvant, Paris, PUF. — 2009, L'énergie spirituelle, Paris, PUF. — 2011, Écrits philosophiques, Paris, PUF. — 2012, Matière et mémoire, Paris, PUF. Bernoulli, Jean 1727, Discours sur les lois de la communication du mouvement qui a mérité les éloges de l'Académie Royale des Sciences aux années 1724 et 1726, Paris, Claude Jombert. Deleuze, Gilles 1983, Cinéma. 1, L'image-mouvement, Paris, Editions de Minuit. — 2011, Le bergsonisme, Paris, PUF. Du Châtelet, Emilie 1740, Institutions de physique, Paris, Prault. During, Elie 2007, Bergson et la métaphysique relativiste », Annales bergsoniennes III, Bergson et la science, Paris, PUF. 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Haut de page Notes 1 … le même auteur qui récuse le concept de possibilité... est aussi celui qui porte au plus haut point la notion de virtuel, et fonde sur elle toute une philosophie de la mémoire et de la vie », Gilles Deleuze 2011, Le Bergsonisme, Paris, PUF, p. 37. Pour Deleuze le terme a une signification ontologique, il désigne l'être du passé et de la durée en d'autres termes, le subjectif ou la durée, c'est le virtuel », Gilles Deleuze 2011, Le Bergsonisme, p. 36. Selon Camille Riquier, l'importance que Deleuze attache à l'ontologie du virtuel s'explique par les orientations de sa propre philosophie, voir Camille Riquier 2008, Bergson d'après Deleuze », Critique, 2008/5 n° 732, p. 361. Voir également Melanie Sehgal 2005, 'Die Zeit ist Erfindung'. Das Virtuelle und das Neue bei Henri Bergson », XX. Deutscher Kongress für Philosophie September 2005 in Berlin Sektionsbeiträge, Hrsg. von Günter Abel, Universität Berlin Verlag, Bd. 1, p. 823-835. 2 Or, nous l'avons montré, la perception pure, qui serait le plus bas degré de l'esprit – l'esprit sans la mémoire – ferait véritablement partie de la matière telle que nous l'entendons. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, Paris, PUF, p. 250. 3 Ces plans ne sont pas donnés, d'ailleurs, comme des choses toutes faites, superposées les unes aux autres. Ils existent plutôt virtuellement, de cette existence qui est propre aux choses de l'esprit. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 272. 4 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 76. 5 Le chapitre 3 explique la formation de ce présupposé en observant que les objets matériels comportent des facettes masquées à la conscience car l'objet matériel, justement en raison de la multiplicité des éléments inaperçus qui le rattachent à tous les autres objets, nous paraît renfermer en lui et cacher derrière lui infiniment plus que ce qu'il nous laisse voir. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 163-164. 6 Henri Bergson 2009, L'intuition philosophique », La pensée et le mouvant, Paris, PUF, p. 127. Comme Berkeley, Bergson exclut résolument le fantôme d'une matière occulte ou neutre sans rapport avec notre conscience. », Vladimir Jankelevitch 1959, Henri Bergson, Paris, PUF, p. 34-35. 7 Expression employée par Leibniz, voir infra, note 74. 8 Henri Bergson 2009, L'énergie spirituelle, Paris, PUF, p. 194. Voir également Mais le réalisme consiste précisément à rejeter cette prétention, à tenir pour artificielles ou relatives les lignes de séparation que notre représentation trace entre les choses, à supposer au-dessous d'elles un système d'actions réciproques et de virtualités enchevêtrées, enfin à définir l'objet, non plus par son entrée dans notre représentation, mais par sa solidarité avec le tout d'une réalité inconnaissable en elle-même. », Henri Bergson 2009, L'énergie spirituelle, p. 202. 9 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 73. Voir le commentaire d'Henri Gouhier Pour le physicien, la même cause produit toujours le même effet ; le déterminisme se comprend par la préformation que l'effet existe réellement ou idéalement dans la cause, qu'il y soit préformé à la façon d'un théorème, dans une définition ou d'une possibilité dans un projet, on suppose toujours l'avenir déjà donné dans le présent. », Henri Gouhier 1989, Bergson dans l'histoire de la pensée occidentale, Paris, Vrin, p. 45. 10 Henri Bergson 2007, Essai sur les données immédiates de la conscience, Paris, PUF, p. 153-154. 11 Tout comme plusieurs effets sont virtuellement virtute dans la cause, les conclusions sont virtuellement dans le principe et les membres dans la semence », Thomas d'Aquin 1972, Quaestiones disputae De veritate, q. 18 a. 4, éd. léonine, t. XXII, vol. Rome, p. 581, je traduis. Thomas d'Aquin enrichit le champ sémantique de l'adjectif virtualis en introduisant un mode de contact spécifique entre l'esprit et la matière, le contact virtuel » tactus virtualis, par opposition au contactus corporalis, par lequel Dieu agit sur les créatures Il y a deux espèces de contact le contact corporel qui fait que deux corps se touchent; et le contact virtuel; ainsi dit-on qu'un objet attristant touche » celui qui s'en afflige. Dieu qui est incorporel ne touche pas et n'est pas touché. Mais sous le rapport du contact virtuel, il touche les créatures en les faisant se mouvoir » Thomas d'Aquin 1984, Somme théologique, I, question 105, trad. Roguet, Les éditions du Cerf, p. 856. Mais c'est également par contact virtuel que les démons agissent dans le monde Il faut dire qu'entre le démon et le corps, il n'y a pas contact corporel mais virtuel », Thomas d'Aquin 1875, Quaestiones disputatae, De malo, q. 16 a. 10, éd. Vivès, t. XXIII, Paris, p. 611, je traduis. 12 Henri Bergson 2009, Le possible et le réel », La pensée et le mouvant, Paris, PUF, p. 112. 13 Déjà analysée dans Henri Bergson 2007, Essai sur les données immédiates de la conscience, p. 153. Voir également ici la critique de l'antériorité illusoire du possible dans la première introduction de La pensée et le mouvant notre logique habituelle est une logique de rétrospection. Elle ne peut pas ne pas rejeter dans le passé, à l'état de possibilités ou de virtualités, les réalités actuelles, de sorte que ce qui est composé maintenant doit, à ses yeux, l'avoir été toujours. », Henri Bergson 2009, La pensée et le mouvant, p. 19. 14 Seconde partie de l'introduction de La pensée et le mouvant, Henri Bergson 2009, La pensée et le mouvant, p. 51. 15 Henri Bergson 2009, La pensée et le mouvant, p. 112. Voir également Le possible est donc le mirage du présent dans le passé. [...] C'est comme si l'on se figurait, en apercevant son image dans le miroir devant lequel on est venu se placer, qu'on aurait pu la toucher si l'on était resté derrière », Henri Bergson 2009, La pensée et le mouvant, p. 111. 16 Henri Bergson 2009, Durée et simultanéité, Paris, PUF, p. 167. L'expression temps fictifs» figure également dans la lettre à Lorentz d'avril 1924 ...il n'y a de Temps réel que dans le système choisi, où siège alors un observateur réel prenant effectivement des mesures ; tous les autres sont des Temps fictifs, que sont simplement censés mesurer des observateurs fictifs et des instruments fictifs. », Henri Bergson 2011, Écrits philosophiques, Paris, PUF, p. 558. 17 Dans la longue note de l'introduction de La pensée et le mouvant consacrée à la théorie de la relativité Bergson utilise l'expression physiciens virtuels », Henri Bergson 2009, La pensée et le mouvant, p. 38. 18 ...l'essence de la théorie de la Relativité est de mettre sur le même rang la vision réelle et les visions virtuelles. », Henri Bergson 2009, Durée et simultanéité, p. 171. Selon Elie During, Bergson introduit une distinction capitale entre les temps 'réels' susceptibles de coïncider avec le flux d'une conscience située au voisinage des processus correspondants et temps 'fictifs' temps reconstruits, objets de mesures indirectes. », Elie During 2007, Bergson et la métaphysique relativiste », Annales bergsoniennes III, Bergson et la science, Paris, PUF, p. 267. 19 Henri Bergson 2009, Durée et simultanéité, p. 66. 20 Henri Bergson 2009, Durée et simultanéité, p. 74. 21 Par exemple encore nous mélangeons souvenir et perception ; mais nous ne savons pas reconnaître ce qui revient à la perception et ce qui revient au souvenir, nous ne distinguons plus dans la représentation les deux présences pures de la matière et de la mémoire... », Gilles Deleuze 2011, Le Bergsonisme, p. 12. 22 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 250. 23 Mais cette perception qui coïncide avec son objet, ajoutions-nous, existe en droit plutôt qu'en fait elle aurait lieu dans l'instantané. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 246. 24 Or, si toute perception concrète, si courte qu'on la suppose, est déjà la synthèse, par la mémoire, d'une infinité de 'perceptions pures' qui se succèdent, ne doit-on pas penser que l'hétérogénéité des qualités sensibles tient à leur contraction dans notre mémoire, l'homogénéité relative des changements objectifs à leur relâchement naturel ? », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 203. Voir également Il ne faut donc voir dans ce qui va suivre qu'un exposé schématique, et nous demanderons qu'on entende provisoirement par perception non pas ma perception concrète et complexe, celle que gonflent mes souvenirs et qui offre toujours une certaine épaisseur de durée, mais la perception pure, une perception qui existe en droit plutôt qu'en fait... », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 31. Comme le souligne Frédéric Worms ce qui est écarté en effet, ce n'est pas seulement la mémoire comme contenu passé, mais la mémoire comme acte dans le présent. », Frédéric Worms 1995, Introduction à Matière et mémoire, Paris, PUF, p. 52. 25 Frédéric Worms 1995, Introduction, p. 54. 26 La matière se résout ainsi en ébranlements sans nombre, tous liés dans une continuité ininterrompue, tous solidaires entre eux, et qui courent en tous sens comme autant de frissons. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 234. La seconde partie de l'introduction de La pensée et le mouvant évoque le champ immense des fréquences », Henri Bergson 2009, La pensée et le mouvant, p. 61. Gilles Deleuze interprète les images comme des figures de lumière » L'identité de l'image et du mouvement a pour raison l'identité de la matière et de la lumière. », Gilles Deleuze 1983, Cinéma. 1, L'image-mouvement, Paris, Éditions de Minuit, p. 88. 27 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 19-20. 28 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 221. 29 S'il y a d'ailleurs une vérité que la science ait mise au-dessus de toute contestation, c'est celle d'une action réciproque de toutes les parties de la matière les unes sur les autres. Entre les molécules supposées des corps s'exercent des forces attractives et répulsives. L'influence de la gravitation s'étend à travers les espaces interplanétaires. Quelque chose existe donc entre les atomes. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 224. 30 C'est parce que les éléments de l'univers physique sont en interaction universelle qu'ils se distinguent de la spatialité purement géométrique la spatialité parfaite consisterait en une parfaite extériorité des parties les unes par rapport aux autres, c'est-à-dire en une indépendance réciproque complète. Or, il n'y a pas de point matériel qui n'agisse sur n'importe quel autre point matériel. », Henri Bergson 2007, L'évolution créatrice, Paris, PUF, p. 204. Voir également ...le plus petit grain de poussière est solidaire de notre système solaire tout entier », Henri Bergson 2007, L'évolution créatrice, p. 271. 31 Toute division de la matière en corps indépendants aux contours absolument déterminés est une division artificielle. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 220. 32 Dans une note de L'évolution créatrice, Bergson se réfère à L'évolution de la mécanique de Pierre Duhem, pour qui la mécanique est dépassée par la thermodynamique, Henri Bergson 2007, L'évolution créatrice, p. 243. 33 Henri Bergson 2007, L'évolution créatrice, p. 187. 34 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 36. 35 Frédéric Worms 1995, Introduction, p. 53. 36 Selon Bergson, la perception qui est la fonction par laquelle nous communiquons directement avec le réel, ne peut se comprendre elle-même que sur un fond d'inter-communication panique. Elle suppose, comme l'avait pressenti Leibniz, que l'univers entier est présent en chacun de ses points, c'est-à-dire qu'un rayonnement universel issu de partout, atteint tous les points par lesquels il ne cesse de passer, chacun s'éveillant ainsi à une perception infiniment vaste de l'ensemble. », Jean Beaufret 1984, Notes sur la philosophie en France au XIXe siècle, Paris, Vrin, p. 93-94. 37 Mais je le répète, jusqu'où s'étend le virtuel ? Notre esprit perçoit-il virtuellement la totalité de la matière comme le voulait Leibniz ? ou bien la perception dans laquelle nos sens opèrent une sélection, ne comprend-elle que les choses et éléments qui forment un système indivisé avec ce que nous percevons actuellement l'univers matériel ne formant peut-être pas un seul et unique système ? », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 465. 38 ...la vision qu'on a appelée toucher à distance, a été faite pour préparer et faciliter notre action sur les choses ; mais la nature n'a pu obtenir la vision que par un mécanisme dont l'effet dépassait énormément son objet, puisque nous voyons les étoiles », lettre à E. Meyerson 6 juin 1931, Henri Bergson 2011, Écrits philosophiques, p. 826. Voir infra, note 72. 39 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 160. 40 Première conférence sur la perception du changement », Henri Bergson 1972, Mélanges, textes publiés et annotés par André Robinet, Paris, PUF, p. 888. 41 Henri Bergson 2009, L'énergie spirituelle, p. 77-78. 42 Pierre Maine de Biran 1990, Exposition du système de Leibniz », Oeuvres XI,1 Commentaires et marginalia dix-septième siècle, éd. Christiane Frémont, Paris, Vrin, p. 170. Voir également J'aime bien cette idée de Leibniz que l'âme a le sentiment confus de chacun de ses rapports avec les différents êtres de l'univers », Pierre Maine de Biran 1990, Oeuvres XI,1, p. 174. Voir Marc Parmentier 2016, Maine de Biran, Leibniz et le virtuel », Methodos 16 ; DOI Sur les rapports entre Maine de Biran et Bergson voir Henri Gouhier 1980, Maine de Biran et Bergson », Études sur l'histoire des idées en France depuis le XVIIe siècle, Paris, Vrin. 43 Jules Lachelier 1993, Du fondement de l'induction, introduction et commentaires de Thierry Leterre, Paris, Pocket, p. 95. Au sujet de Jules Lachelier, Bergson écrit Je lui avais voué dès ma première jeunesse, et lui ai conservé à travers toute ma carrière, une admiration fervente en même temps qu'une profonde reconnaissance. J'étais encore sur les bancs du collège, en effet, quand je lus la thèse sur Le Fondement de l'induction... », lettre à Xavier Leon 28 mai 1932, Henri Bergson 2011, Écrits philosophiques, p. 659. 44 En particulier dans son Mémoire sur les perceptions obscures, discours prononcé en 1807 devant la Société médicale de Bergerac, Pierre Maine de Biran 1984, Oeuvres de Maine de Biran, éd. François Azouvi, Paris, Vrin, p. 11. 45 On peut dire que Dieu, qui connaît les rapports nécessaires d'un seul être avec toute la création, voit à la fois l'univers entier dans le dernier atome de la nature. De ce que tel être a des rapports nécessaires avec tout l'univers, on peut bien conclure que cet être représente virtuellement l'univers », Pierre Maine de Biran 1990, Oeuvres de Maine de Biran, tome XI-1, p. 146. 46 Composez l'univers avec des atomes dans chacun d'eux se font sentir, en qualité et en quantité, variables selon la distance, les actions exercées par tous les atomes de la matière. Avec des centres de force ? les lignes de force émises dans tous les sens par tous les centres dirigent sur chaque centre les influences du monde matériel tout entier. Avec des monades enfin ? chaque monade, comme le voulait Leibniz, est le miroir de l'univers. Tout le monde est donc d'accord sur ce point. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 36. 47 La Philosophie française », Henri Bergson 2011, Écrits philosophiques, p. 464-466. 48 Henri Bergson 1972, Mélanges, p. 412. Selon Jean Beaufret Ainsi la mémoire, exactement comme la perception, n'est que l'enveloppement virtuel de l'horizon actuel par un horizon plus large », Jean Beaufret 1984, Notes sur la philosophie, p. 97. 49 Nos perceptions, actuelles et virtuelles, s'étendent le long de deux lignes, l'une horizontale AB, qui contient tous les objets simultanés dans l'espace, l'autre verticale CI, sur laquelle se disposent nos souvenirs successifs échelonnés dans le temps. Le point I, intersection des deux lignes, est le seul qui soit donné actuellement à notre conscience. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 158. 50 Jean Hyppolite 1950, Le bergsonisme et l'existentialisme », Actas del Primer Congreso Nacional de Filosofía, Mendoza, Argentina, marzo-abril 1949, tomo 1, Universidad national de Cuyo, p. 447. 51 L'action permet de passer des images aux objets, un objet n'est qu'une image moyenne » relativement stable, Henri Bergson 2007, L'évolution créatrice, p. 302. 52 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 261. 53 Au lieu de partir de l'affection, dont on ne peut rien dire puisqu'il n'y a aucune raison pour qu'elle soit ce qu'elle est plutôt que tout autre chose, nous partons de l'action, c'est-à-dire de la faculté que nous avons d'opérer des changements dans les choses, faculté attestée par la conscience et vers laquelle paraissent converger toutes les puissances du corps organisé. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 65. 54 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 151-152. 55 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 58. Comprenons, par exemple, que notre corps ne peut pas différer une sensation de douleur, que Bergson caractérise par ailleurs comme une action empêchée, un effort impuissant Telle est précisément la nature de la douleur, effort actuel de la partie lésée pour remettre les choses en place, effort local, isolé, et par là même condamné à l'insuccès dans un organisme qui n'est plus apte qu'aux effets d'ensemble. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 263. Plus généralement, une affection consiste en un effort actuel du corps sur lui-même. 56 Frédéric Worms 1995, Introduction, p. 31-32. 57 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 35. 58 C'est donc le lieu de passage des mouvements reçus et renvoyés, le trait d'union entre les choses qui agissent sur moi et les choses sur lesquelles j'agis, le siège, en un mot, des phénomènes sensori-moteurs. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 169. 59 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 199. 60 Nous disions que les corps bruts sont taillés dans l'étoffe de la nature par une perception dont les ciseaux suivent, en quelque sorte, le pointillé des lignes sur lesquelles l'action passerait. Mais le corps qui exercera cette action, le corps qui, avant d'accomplir des actions réelles, projette déjà sur la matière le dessin de ses actions virtuelles, le corps qui n'a qu'à braquer ses organes sensoriels sur le flux du réel pour le faire cristalliser en formes définies et créer ainsi tous les autres corps, le corps vivant enfin est-il un corps comme les autres ? », Henri Bergson 2007, L'évolution créatrice, p. 12. 61 L'actualité de notre perception consiste donc dans son activité, dans les mouvements qui la prolongent, et non dans sa plus grande intensité le passé n'est qu'idée, le présent est idéo-moteur. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 71. 62 Voir Frédéric Worms 1995, Introduction, p. 54. 63 Qu'est-ce à dire, sinon que ma perception dessine précisément dans l'ensemble des images, à la manière d'une ombre ou d'un reflet, les actions virtuelles ou possibles de mon corps ? », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 16. Voir également La perception, entendue comme nous l'entendons, mesure notre action possible sur les choses et par là, inversement, l'action possible des choses sur nous. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 57. 64 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 36. 65 En approfondissant ce point, on trouverait que la conscience est la lumière immanente à la zone d'actions possibles ou d'activité virtuelle qui entoure l'action effectivement accomplie par l'être vivant. Elle signifie hésitation ou choix. Là où beaucoup d'actions également possibles se dessinent sans aucune action réelle comme dans une délibération qui n'aboutit pas, la conscience est intense. Là où l'action réelle est la seule action possible comme dans l'activité du genre somnambulique ou plus généralement automatique, la conscience devient nulle. Représentation et connaissance n'en existent pas moins dans ce dernier cas, s'il est avéré qu'on y trouve un ensemble de mou­vements systématisés dont le dernier est déjà préformé dans le premier, et que la conscience pourra d'ailleurs en jaillir au choc d'un obstacle. De ce point de vue, on définirait la conscience de l'être vivant une différence arithmétique entre l'activité virtuelle et l'activité réelle. Elle mesure l'écart entre la représentation et l'action. », Henri Bergson 2007, L'évolution créatrice, p. 145. 66 Ma croyance à un intervalle réel, et par suite à une distinction entre P et moi, n'est donc d'abord, au fond, qu'une distinction entre ce corps et mon corps, distinction uniquement relative à la perception tactile », lettre à Georges Lechalas, Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 461. 67 Henri Bergson 2007, L'évolution créatrice, p. 180. 68 Dans ses réflexions sur le possible, Bergson est loin, justement, de repousser tout usage de ce concept ; », Matthias Vollet 2007, Le cours de Bergson sur le De rerum origine radicali de Leibniz », Annales bergsoniennes III, Bergson et la science, Paris, PUF, p. 31. 69 Tout se passe comme si un large courant de conscience avait pénétré dans la matière, chargé, comme toute conscience, d'une multiplicité énorme de virtualités qui s'entrepéné­traient. », Henri Bergson 2007, L'évolution créatrice, p. 182. Il s'agit d'un texte faisant référence à Matière et mémoire. 70 Car si ces corps ont pour objet de recevoir des excitations pour les élaborer en réactions imprévues, encore le choix de la réaction ne doit-il pas s'opérer au hasard. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 67. 71 Le paradoxe bergsonien consiste à tirer de la complexité croissante des réflexes nerveux, non pas une détermination nécessaire, mais au contraire une indétermination de nos actions, support biologique de notre liberté. », Frédéric Worms 1995, Introduction, p. 46. 72 ...par notre faculté de percevoir, et plus particulièrement de voir, nous rayonnons bien au-delà de notre corps nous allons jusqu'aux étoiles. », Henri Bergson 2009, L'énergie spirituelle, p. 30. 73 Henri Bergson 2009, La pensée et le mouvant, p. 61. 74 En effet, la force active se distingue de la puissance nue que connait d'ordinaire l'Ecole en ce que la puissance active ou faculté des scolastiques n'est rien d'autre que la possibilité proche de l'action, mais qui a toutefois besoin, pour passer à l'acte, d'une excitation étrangère, comme d'un aiguillon. Au contraire la force active comprend une sorte d'acte ou entelecheia ; elle est le milieu entre la faculté d'agir et l'action même et implique l'effort ; ainsi elle est portée par elle-même à l'action et n'a besoin, pour agir, d'aucune assistance, mais seulement de la suppression de l'obstacle. », Gottfried W. Leibniz 1978, De la réforme de la philosophie première et de la notion de substance », Opuscules philosophiques, trad. Paul Schrecker, Paris, Vrin, p. 81. 75 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 76. 76 ...les configurations motrices du cerveau ne font donc pas que symboliser, elles esquissent des réactions du corps à son milieu, et en sélectionnent une qui sera son action effective », Frédéric Worms 1995, Introduction, p. 45. 77 Mais toute perception se prolonge en action naissante ; et à mesure que les images, une fois perçues, se fixent et s'alignent dans cette mémoire, les mouvements qui les continuaient modifient l'organisme, créent dans le corps des dispositions nouvelles à agir. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 86. 78 Céline Lefève 2003, Maine de Biran et Bergson. Science et philosophie. La question de la psychologie subjective, thèse de doctorat, Université de Paris VII, p. 737. 79 Pierre Maine de Biran 2000, Mémoire sur la décomposition de la pensée, éd. F. Azouvi, Paris, Vrin, p. 172. Nous pouvons également noter une analogie entre l'idée de mouvements naissants et l'hypothèse biranienne d'actions libres et volontaires naissant d'actions initialement instinctives et automatiques, voir Pierre Maine de Biran 2000, Mémoire sur la décomposition de la pensée p. 407. 80 Dans ses Institutions de physique, Emilie du Châtelet baptise force virtuelle » la force morte, qu'elle définit comme une simple tendance au mouvement », Emilie du Châtelet 1740, Institutions de physique, Paris, Prault, p. 399. 81 Le résumé de l'ouvrage renferme une explicitation de la notion d'action virtuelle mais ce qui s'explique par le cerveau dans nos perceptions, ce sont nos actions commencées, ou préparées, ou suggérées, ce ne sont pas nos perceptions mêmes. », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 253. 82 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 34-35. 83 Voir Gérard Simon 1996, De la reconstitution du passé scientifique », Sciences et savoirs aux XVIe et XVIIe siècles, Lille, Presses universitaires du Septentrion, p. 20-21. 84 Les expressions foyer virtuel » et image virtuelle » sont introduites par Claude Dechales, dans son Cursus seu Mundus mathematicus, Lyon, 1674. Il est remarquable que leurs définitions gomment toute référence à la subjectivité le foyer virtuel est défini comme le point d'où les rayons divergents semblent venir, et l'image virtuelle comme celle associée à un foyer virtuel. Voir Alan E. Shapiro 2008, Images Real and Virtual, Projected and Perceived, from Kepler to Dechales », Early Science and Medicine, 13, p. 302. 85 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 59. 86 Mais ce dedans, loin d'être une intériorité qualitative et intensive est encore un espace physique, une extension. », Frédéric Worms 1995, Introduction, p. 69. Ceci s'accorde dans une certaine mesure avec l'Essai sur les données immédiates de la conscience qui associe à la réfraction une décomposition permettant de passer d'une multiplicité qualititave à une multiplicité quantitative Au-dessous de la durée homogène, symbole extensif de la durée vraie, une psychologie attentive démêle une durée dont les moments hétérogènes se pénètrent ; au-dessous de la multiplicité numérique des états conscients, une multiplicité qualitative ; au-dessous du moi aux états bien définis, un moi où succession implique fusion et organisation. Mais nous nous contentons le plus souvent du premier, c'est-à-dire de l'ombre du moi projetée dans l'espace homogène. La conscience, tourmentée d'un insatiable désir de distinguer, substitue le symbole à la réalité, ou n'aperçoit la réalité qu'à travers le symbole. Comme le moi ainsi réfracté, et par là même subdivisé, se prête infiniment mieux aux exigences de la vie sociale en général et du langage en particulier, elle le préfère, et perd peu à peu de vue le moi fondamental. », Henri Bergson 2007, Essai sur les données immédiates de la conscience, p. 95-96. 87 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 56. 88 Lorsque la lumière passe d'un milieu plus réfringent dans un autre moins réfringent, par exemple du verre dans l'air, si l'angle d'incidence est tel qu'il produirait un angle de réfraction supérieur à 90 degrés, la réfraction se transforme en réflexion. 89 Frédéric Worms 1995, Introduction, p. 57. 90 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 78. Voir également les centres perceptifs du cerveau étant les éclaireurs et les préparateurs de ces actions éventuelles et en dessinant intérieurement le plan, tout se passe comme si nos perceptions extérieures étaient construites par notre cerveau et projetées par lui dans l'espace. », Henri Bergson 2008, Les deux sources de la morale et de la religion, Paris, PUF, p. 275. 91 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 15-16. Voir également … nous avons considéré le Corps vivant comme une espèce de centre d'où se réfléchit, sur les objets environnants, l'action que ces objets exercent sur lui en cette réflexion consiste la perception extérieure », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 57 92 Dans sa réponse à l'article de W. B. Pitkin James et Bergson », celui-ci écrit Nos sens, braqués sur le monde matériel, y tracent des lignes de division qui sont autant de routes frayées à notre action future c’est notre action éventuelle qui nous est renvoyée par la matière comme par un miroir, quand nos yeux aperçoivent des objets aux contours bien nets et les distinguent ainsi les uns des autres. », Henri Bergson 2011, Écrits philosophiques, p. 386. Voir le commentaire de ce texte dans l'article de Iannis Prelorentzos 2008, Le problème de la délimitation des choses, des qualités et des états dans la continuité du tout de la réalité selon Bergson », Annales bergsoniennes IV, Paris, PUF. 93 Voir supra, note 66. 94 Henri Bergson 2009, La pensée et le mouvant, p. 74. Une remarque de L'évolution créatrice va dans le même sens Au lieu de nous attacher au devenir intérieur des choses, nous nous plaçons en dehors d'elles pour recomposer leur devenir artificiellement. Nous prenons des vues quasi instantanées sur la réalité qui passe, et, comme elles sont caractéristiques de cette réalité, il nous suffit de les enfiler le long d'un devenir abstrait, uniforme, invisible, situé au fond de l'appareil de la connaissance, pour imiter ce qu'il y a de caractéristique dans ce devenir lui-même. Perception, intellection, langage procèdent en général ainsi. », Henri Bergson 2007, L'évolution créatrice, p. 305. 95 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 33-34. 96 Henri Bergson 2009, L'énergie spirituelle, p. 136. 97 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 112. 98 Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 112-113. 99 Bergson compare l'esprit attentif à un télégraphiste qui, en recevant une dépêche importante, la réexpédie mot pour mot au lieu d'origine pour en contrôler l'exactitude », Henri Bergson 2012, Matière et mémoire, p. 111. 100 Selon Jean Beaufret, Bergson interprète donc la vie de l'esprit par rapport à deux virtualités symétriques, mais antagonistes, que neutralise partiellement une tension vitale dont le corps est l'organe ou l'instrument. », Jean Beaufret 1984, Notes sur la philosophie en France, p. 98-99. 101 Dans son Discours sur les lois de la communication du mouvement Jean Bernoulli introduit la vitesse virtuelle » pour définir la notion de force morte », Jean Bernoulli 1727, Discours sur les lois de la communication du mouvement qui a mérité les éloges de l'Académie Royale des Sciences aux années 1724 et 1726, Paris, Claude Jombert, p. 19. 102 Voir Marc Parmentier 2016, Maine de Biran, Leibniz et le virtuel », Methodos 16, 2016 ; DOI 103 le virtuel, grand équivoque dans l’économie des concepts de Bergson », Matthias Vollet 2008, La vitalisation de la tendance de Leibniz à Bergson », Annales bergsoniennes IV, Paris, PUF, p. 289. 104 Voir supra, note 3. 105 C'est ainsi que les idées et les vérités nous sont innées comme des inclinations, des dispositions, des habitudes ou des virtualités naturelles, et non pas comme des actions, quoique ces virtualités soient toujours accompagnées de quelques actions souvent insensibles qui y répondent. », Gottfried W. Leibniz 1990, Nouveaux Essais sur l'entendement humain, Préface, éd. Jacques Brunschwig, Paris, Flammarion, p. 40. 106 ce flot qui monte est conscience, et, comme toute conscience, il enveloppe des virtualités sans nombre qui se compénètrent, auxquelles ne conviennent par conséquent ni la catégorie de l'unité ni celle de la multiplicité, faites pour la matière inerte », Henri Bergson 2007, L'évolution créatrice, p. 269-270. 107 Si l'instinct est, par excellence, la faculté d'utiliser un instrument naturel organisé, il doit envelopper la connaissance innée virtuelle ou inconsciente, il est vrai et de cet instrument et de l'objet auquel il s'applique. », Henri Bergson 2007, L'évolution créatrice, p. 151. 108 Henri Bergson, 2011, Écrits philosophiques, p. de page Pour citer cet article Référence électronique Marc Parmentier, Virtualité et théorie de la perception chez Bergson », Methodos [En ligne], 17 2017, mis en ligne le 03 mars 2017, consulté le 23 août 2022. URL ; DOI de page Corrigés du BAC 2013 Philosophie Ces corrigés sont proposés gratuitement ils sont rédigés par des professeurs de l'Education Nationale Corrigé dissertation BAC S Peut-on agir moralement sans s’intéresser à la politique? Corrigé dissertation BAC S Le travail permet-il de prendre conscience de soi ? Explication de texte extrait de La pensée et le mouvant, de Bergson. Qu’est-ce qu’un jugement vrai ? Nous appelons vraie l’affirmation qui concorde avec la réalité. Mais en quoi peut consister cette concordance ? Nous aimons à y voir quelque chose comme la ressemblance du portrait au modèle l’affirmation vraie serait celle qui copierait la réalité. Réfléchissons-y cependant nous verrons que c’est seulement dans des cas rares, exceptionnels, que cette définition du vrai trouve son application. Ce qui est réel, c’est tel ou tel fait déterminé s’accomplissant en tel ou tel point de l’espace et du temps, c’est du singulier, c’est du changeant. Au contraire, la plupart de nos affirmations sont générales et impliquent une certaine stabilité de leur objet. Prenons une vérité aussi voisine que possible de l’expérience, celle-ci par exemple la chaleur dilate les corps ». De quoi pourrait-elle bien être la copie ? Il est possible, en un certain sens, de copier la dilatation d’un corps déterminé à des moments déterminés, en la photographiant dans ses diverses phases. Même, par métaphore, je puis encore dire que l’affirmation cette barre de fer se dilate » est la copie de ce qui se passe quand j’assiste à la dilatation de la barre de fer. Mais une vérité qui s’applique à tous les corps, sans concerner spécialement aucun de ceux que j’ai vus, ne copie rien, ne reproduit rien. Vous cherchez un professeur de philosophie ? 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Bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu’on ne saurait subsister seul, et qu’on est, en effet, l’une des parties de l’univers, et plus particulièrement encore l’une des parties de cette terre, l’une des parties de cet Etat, de cette société, de cette famille, à laquelle on est joint par sa demeure, par son serment, par sa naissance. Et il faut toujours préférer les intérêts du tout, dont on est partie, à ceux de sa personne en particulier ; toutefois avec mesure et discrétion1, car on aurait tort de s’exposer à un grand mal, pour procurer seulement un petit bien à ses parents ou à son pays ; et si un homme vaut plus, lui seul, que tout le reste de sa ville, il n’aurait pas raison de se vouloir perdre pour la sauver. Mais si on rapportait tout à soi-même, on ne craindrait pas de nuire beaucoup aux autres hommes, lorsqu’on croirait en retirer quelque petite commodité, et on n’aurait aucune vraie amitié, ni aucune fidélité, ni généralement aucune vertu ; au lieu qu’en se considérant comme une partie du public, on prend plaisir à faire du bien à tout le monde, et même on ne craint pas d’exposer sa vie pour le service d’autrui, lorsque l’occasion s’en présente. Sujets du BAC série ES BAC 2013 Corrigé dissertation BAC ES Que devons-nous à l’Etat ? Corrigé dissertation BAC ES Interprète-t-on à défaut de connaître ? Explication de texte extrait de De la concorde, de Saint-Anselme. "Prenons maintenant un exemple où apparaissent une volonté droite, c’est-à-dire juste, la liberté du choix et le choix lui-même ; et aussi la façon dont la volonté droite, tentée d’abandonner la rectitude, la conserve par un libre choix. Quelqu’un veut du fond du coeur servir la vérité parce qu’il comprend qu’il est droit d’aimer la vérité. Cette personne a, certes, la volonté droite et la rectitude de la volonté ; mais la volonté est une chose, la rectitude qui la rend droite en est une autre. Arrive une autre personne la menaçant de mort si elle ne ment. Voyons maintenant le choix qui se présente de sacrifier la vie pour la rectitude de la volonté ou la rectitude pour la vie. Ce choix, qu’on peut aussi appeler jugement, est libre, puisque la raison qui perçoit la rectitude enseigne que cette rectitude doit être observée par amour de la rectitude elle-même, que tout ce qui est allégué pour son abandon doit être méprisé et que c’est à la volonté de repousser et de choisir selon les données de l’intelligence rationnelle ; c’est dans ce but principalement, en effet, qu’ont été données à la créature raisonnable la volonté et la raison. C’est pourquoi ce choix de la volonté pour abandonner cette rectitude n’est soumis à aucune nécessité bien qu’il soit combattu par la difficulté née de la pensée de la mort. Quoiqu’il soit nécessaire, en effet, d’abandonner soit la vie, soit la rectitude, aucune nécessité ne détermine cependant ce qui est conservé ou abandonné. La seule volonté détermine ici ce qui est gardé et la force de la nécessité ne fait rien là où le seul choix de la volonté opère." 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID ZQeccDYW2nTtVpwHlMxPB4_94x0hy2TdeuGv4owgqdRjXqXknX-M2g== journal article Bergson et Zénon d'Élée Revue philosophique de Louvain Vol. 67 1969, pp. 267-284 18 pages Published By Peeters Publishers Read and download Log in through your school or library Read Online Free relies on page scans, which are not currently available to screen readers. To access this article, please contact JSTOR User Support. We'll provide a PDF copy for your screen reader. With a personal account, you can read up to 100 articles each month for free. Get Started Already have an account? 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